Pression professionnelle, surmenage, « burn out »

Reconnaître les facteurs de stress

  • La charge de travail amplifiée par la pression du temps.
  • La performance inscrite dans les valeurs d’entreprise : le zéro défaut, la qualité totale, l’excellence, etc.
  • Les mises au placard, même doré, font des ravages.
  • L’absence ou la mauvaise définition d’un poste favorise l’incertitude.
  • La nouveauté : fusions, réorganisations, nouvelles procédures et, bien sûr, nouvelles technologies.
  • La frustration : les organisations actuelles nous obligent souvent à abandonner des projets en cours de route. Ce sont de vrais renoncements émotionnels.
  • Le manque de reconnaissance : peu de dirigeants sont capables de reconnaître la valeur de leurs collaborateurs.
  • Les conflits de valeurs : être obligé de vendre un produit que l’on n’apprécie pas peut être minant.
  • Les relations interpersonnelles : avec la hiérarchie, les collaborateurs, mais aussi avec les clients ou les usagers, de plus en plus exigeants, agressifs, voire violents.
  • Les messages implicites, comme « Partir tard le soir est une preuve de motivation », qui sont admis sans que personne ne les remette en cause.

Prendre conscience de ses propres évaluations : la manière dont on va évaluer les événements fait la différence sur toute la mécanique du stress.

Dédramatiser : gérer son stress, c’est prendre conscience du décalage entre nos représentations et la réalité.

Apprécier sa valeur professionnelle et cesser d’attendre de son travail la satisfaction de ses besoins affectifs, intellectuels, physiques et sociaux. Ne pas faire du domaine professionnel une fin en soi, mais une aide pour réaliser son projet de vie et un moyen de plus pour être heureux.

L’autoanalyse est particulièrement difficile quand notre état de tension ne nous permet plus de réfléchir objectivement, c’est pourquoi une tierce personne peut vous aider à prendre du recul et réévaluer une situation.

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